dimanche 22 février 2009

Haut les flingues ! Wulf

Mes chers compagnons, cela fait maintenant plusieurs mois que nous nous sommes échappés de la nasse qu’était Talabheim et ce n’est qu’aujourd’hui que je peux enfin vous faire parvenir des nouvelles. Certains d’entre vous sont sans doute encore déçus car la gloire et les honneurs n’étaient pas pour nous mais qu’importe ! Nous avons fait en sorte que le Chaos recule, que demander de mieux que la satisfaction personnelle comme reconnaissance?! Les rouages de la politique de l’Empire sont encore trop obscurs pour que nous, jeunes et pauvres sujets sans titre, puissions la changer même si Durcia est bien en passe d’en faire sa vocation. Et puis, la comtesse Elise nous a quand même remerciés en nous ouvrant ses coffres et en rétribuant nos efforts avec de l’or.
C’est fort de cette somme que je me suis rendu à Aldorf afin de poursuivre mon enseignement. J’ai pu déverser les 40 couronnes d’or nécessaires aux droits d’inscription dans un Collège de Magie, moment que je pensais ne jamais pouvoir vivre.
J’écris ces lignes depuis ma chambre et je suis fier de vous annoncer que mon apprentissage est terminé. Je suis maintenant un véritable Magister de l’Empire et me prépare à nouveau à arpenter les routes avec vous pour la sauvegarde de l’Empire et l’accumulation de connaissances.
Mon histoire et les ouvrages maudits ramenés ont beaucoup impressionné ici. Il semble rare qu’un apprenti aussi jeune que moi ai vécu déjà tant de choses et l’Honorable Patriarche lui-même a accepté d’être mon Maître pour les années à venir. Vous ne pouvez imaginer quel honneur il m’a été fait. Il est l’un des sorciers les plus puissants de l’Empire et ses connaissances semblent ne pas avoir de limite. Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que le remord de ce choix n’advienne jamais !
Les écrits de Gugula Skull ont été placés sous bonne garde et l’ordre m’a remis en échange, comme récompense, un grimoire m’ouvrant la maîtrise d’un vent de magie. Je ne peux vous révéler, surtout par écrit, à quel ordre j’appartiens, ni où se trouve mon établissement, j’espère que vous en comprendrez les raisons, mais il en va de la sécurité de mes pairs.
On m’a beaucoup interrogé sur ce qui s’était passé à Talabheim, notamment en ce qui concerne les Skavens car ils sont encore très méconnus, même des initiés, et mon expérience a fait couler beaucoup d’encre et amorcé des discutions entre érudits qui sont loin d’être encore achevées. Le fait de savoir que plusieurs clans existent est capital si l’Empire devait affronter de nouveau la menace des hommes-rats. Des obédiences différentes me semblent être en parti la raison de ces dissensions. Asorak Œil d’Acier était appelé le Prophète Gris par les autres Skavens et devait être une figure importante dans la religion du Rat-Cornu car il portait lui-même des cornes, attributs du dieu Skaven. Le responsable de la peste grise, Nelrich le suppurateur, était quant à lui un prêtre de la peste, sans doute un disciple de Nurgle qui affichait ouvertement son antagonisme. Il suffisait d’ailleurs de comparer les deux clans pour savoir clairement auquel chaque Homme-rat appartenait. D’un côté nous avions des Skavens faméliques, malades et estropiés, qui se complaisaient dans la propagation de la maladie et de l’autre des Skavens bien armés et nourris désireux de faire concurrence aux autres races en matière d’ingéniosité et de ruse. Je ne peux encore dire lesquels sont les plus à craindre. Mon rapport concernant leur connaissance de la langue de l’Empire et leur usage de magie puissante ont soulevé beaucoup d’inquiétudes. Les Skavens, relégués tout d’abord au rang d’animaux semblent en passe de rejoindre celui des créatures intelligentes. Maintenant que leur existence est avérée, cela va ouvrir énormément de vocations et je ne suis pas peu fier d’en être l’instigateur.
Nos déboires avec Gugula Skull et ses zombies ont également apporté leurs lots de questions et d’interrogations. Nous n’avons malheureusement pas eu le temps d’approfondir sur place notre investigation, notamment dans sa méthode pour récupérer les cadavres à l’insu de tous, mais certains sorciers sont en contact avec le clergé de Morr et je pense qu’il y aura des échanges d’informations sur la nature de l’épée d’os, la façon dont les zombies peuvent être contrôlés par la volonté de leur créateur et qu’il suffit de tuer celui-ci pour que le souffle qui les anime s’échappe à jamais.
Certains confrères m’interrogent également sur la nature et le fonctionnement du canon magique que nous avons détruit. Certains, parmi les plus intransigeants ou les plus passionnés, m’ont d’ailleurs reproché de ne pas avoir annoté les glyphes qui le recouvraient et d’avoir ainsi perdu pour l’Empire une connaissance pouvant s’avérer capitale. Ils sont cependant minoritaires dans ce cas, car la majorité comprend la situation extrêmement dangereuse dans laquelle nous étions, en plein cœur du territoire ennemi et pensent que nous étions sous la protection des dieux pour avoir échappé autant de fois à la mort.
Je ne sais si cela est vrai, si un ou plusieurs dieux veillent sur nous, et quand bien même cela ne changerait en rien ma résolution déjà fortement établie de poursuivre mon combat contre le Chaos et de préserver l’Empire.
J’espère sincèrement que vous allez bien, j’ai hâte de vous revoir,

Votre ami dévoué, Wulf Bzer

lundi 2 février 2009

Haut les flingues !


Les skavens encore une fois, envahissent la ville, mais cette fois, c'est un autre genre qui emportent tout sur son passage, y compris ses propres congénères pestiférés.





Rien ne résiste, et les bâtiments les plus défendus sont assiégés.



Même les sorciers les plus puissants ne peuvent rien face aux forces skavens réunies, avec leur gattling, lance-feu et leurs terribles rats-ogres.



Contraints d'abandonner la ville, les aventuriers parviennent à rejoindre la comtesse Elise et ses nobles, qui organisent leur défense en attendant les hypothétiques secours.



Une fois de retour à Talabheim, Asorak Oeil d'Acier s'adresse aux esclaves de la ville par l'intermédiaire de sa puissante sorcellerie.



Les aventuriers parviennent à rencontrer Nelrich le suppurateur, le Prêtre de la Peste, assiégé dans le Suif.



Les prêtres guerriers de Myrmidia sont prêts également à passer à l'action.



Après avoir affiner leurs plans, les aventuriers sont prêts à affronter une vieille connaissance, Gugula Skell, et Asorak Oeil d'Acier le terrible Prophète Gris.





Au beau milieu de la Dragonnière, les aventuriers tombent sur une nouvelle sorcellerie skaven : un gigantesque canon recouvert de runes, pointé sur le chemin du sorcier et la Haute Porte.


dimanche 1 février 2009

Tant qu'il y a de la vie, il y a du désespoir : Logaz Din

Je ne suis pas d'une race tendre

Mon histoire m'a longtemps tenu éloigné des effusions, des sentiments, ... et de la douleur.

Ce voyage entrepris avec le vague but de trouver des traces de mes parents, s'est enrichit d'une nouvelle dimension.

Cette petite Halfling manque extérieurement de pilosité, mais elle en a assurément!

Ce jour nous vit combattre sans relâche l'injustice pour le seul bénéfice du peuple du cratère ... en apparence seulement.

Quelque chose déborde dans ma poitrine comme une bière servie trop vite et déverse à parts égales, douleur et bonheur.

L'intuition d'un évènement majeur m'a éveillé tôt ce matin mais ce n'était ni le massacre des innocents ni les nombreuses batailles contre Skavens, zombies ou autres créatures du Chaos ... non!

Je viens seulement d'ouvrir des yeux que je ne savais pas posséder.

Ce jour décline doucement sur cette douce blessure : l'ESPOIR.

Tant qu'il y a de la vie, il y a du désespoir : Lukas

C'est fou ce que cette ville entraîne automatiquement une routine étouffante. J'avais fini par être content d'être dans la milice, de circuler dans les égouts afin de tuer des skavens. Mais au bout de 15 jours cela lasse. Surtout qu'on errait pour peu de choses, tuant quelques rares skavens... L'ennui gagnait toute la ville, le mécontentement grandissait, la nourriture commençait à manquer...

Je priai les Dieux de nous envoyer à l'aventure. Pourquoi m'ont-ils écouté?

Tout commença quand on reçut un message de Dobler qui avait trouvé enfin l'antidote et prouvé que cette maladie n'était pas naturelle mais plutôt un poison. Nous rentrâmes à l'auberge et nous couchâmes sans savoir que c'est la dernière fois que je verrai ma famille, mes amis, mon quartier. En effet, au milieu de la nuit, nous fumes réveillés par une armée de Skavens qui submergea littéralement la ville. Il saccagèrent tout et massacrèrent tout le monde. Mes parents n'en réchappèrent pas. Comment auraient-ils pu alors que nous-mêmes faillîmes mourir sur place. On eut à peine le temps de prendre nos armes, de fuir à travers les ruelles où se déroulait le massacre. Ça criait, pleurait, hurlait, geignait, agonisait, des mères essayant de retrouver leurs enfants, des pères essayant de regrouper leur famille, des femmes suppliant les skavens de les épargner, des citoyens priant pour leur mort imminente. Quelques rares citoyens tentèrent héroïquement de résister comme cet archer sur son balcon qui tirait les skavens un à un. Mais ceux-ci étaient trop nombreux. Ceux qui tentaient de résister succombaient. Aucune digue n'aurait pu résister à cette vague destructrice. C'est pour cela qu'on a à peine écouter une troupe de museaux qui hurlaient « arrétez-les, battez-vous! ». C'est ça, qu'ils se battent pour rejoindre Morr. Quoi que nous faillîmes le rejoindre assez vite aussi puisque Wulf, dans sa grande maladresse, est tombé en fuyant. Il essaya de se rattraper à moi, me fit trébucher, entraînant la chute des autres aussi. C'est ce qui a failli nous coûter la vie. Les gens fuyant ne cherchèrent pas à nous contourner, ils nous marchèrent dessus.

Nous cherchions à rejoindre le centre de la ville mais fumes bloqués par des barricades. Les soldats avaient ordre de ne faire passer personne. On tenta de forcer mais des volées de flèches se mirent à tomber, tuant indifféremment humains et skavens. On décida alors de passer par les égouts (mais une même volée de flèches nous attendait) puis par les toits qui nous semblaient plus mal défendus. On avait une bonne vue de la ville et de la bataille en cours. Un seul mot, le chaos! Toutes les rues étaient emplies de fumée, de sang, de corps mais on remarqua surtout que toutes les rues du quartier étaient closes comme pour limiter volontairement les massacres dans les quartiers pauvres. Comme si cela avait été prévu à l'avance. Durcia aurait-elle raison? Toujours est-il que nous progressions par les toits. Il y avait bien quelques rares archers sur les toits. Pour passer Wulf proposa une stratégie suicidaire. Il voulait détourner l'attention de l'archer qui était sur notre chemin (comment? En faisant le dindon sur le toit?), pendant que je sauterais par dessus la rue, le contournerai et l'assommerai. En résumé, je prenais tous les risques pour très peu de résultat. C’est toutjours bizarre de réclamer un acte héroïque suicidaire pour les autres. On a préféré l'autre solution, on lui tira dessus et l'affaire fut réglée. On finit par descendre de l'autre côté des barricades, et on aida celles-ci à tenir. Nous passâmes le restant de la nuit à combattre, jusqu'à ce qu'au matin, les skavens abandonnent la partie.

A mon grand regret, Ranulf nous rejoignit. Je n'eus même pas la chance d'avoir cette faible satisfaction.

Au matin, la ville compta ses morts, plusieurs milliers, et deux quartiers entièrement détruits (celui du suif et celui des marchands). Les hérauts de la ville parcouraient la ville de part en part pour annoncer la victoire et surtout reprocher aux deux quartiers de s'être mal défendus. Alors qu'on a plus l'impression que ce fut délibéré. Lla ville pansait ses plaies et croyait la catastrophe évitée, quand le destin et les dieux jouèrent encore contre nous. Après la bataille, la maladie se répandit encore plus dans la ville grâce à un vent fort qui se leva emmenant avec lui une odeur de putréfaction. A cause de cela, la maladie gagna du terrain et sembla plus puissante que jamais. Nous n'étions qu'au début de nos peines. Durant la nuit, dans la rue, on vit des hommes agresser un couple de jeunes gens. Ce qui nous parut bizarre, ce fut que le jeune homme se fit mordre. Des zombies, je n'en croyais pas mes yeux. Et quand je dis des zombies, je devrais parler plutôt de créature monstrueuses et difformes. On se précipita pour les aider et, comme j'étais en retrait, Ranulf, par un coup de chance, en tua un par hasard. Il avait tapé à l'aveuglette, quitte à tuer tous ceux qu'il venait sauver. Quand il se rendit compte à quoi il avait affaire, il se mit à avoir peur. Moi, je gardai mon sang-froid, malgré que les zombis semblaient plus rapides que prévu. Comme ils étaient très proches des 2 jeunes qu'on tentait de sauver, je ne pouvais taper comme je le voulais. Je tentai de les préserver mais du coup je ne touchai pas les zombies, de peur de blesser ce gentil couple. Je ne suis pas comme Ranulf qui du haut des toits tuait indifféremment skavens et humains, sans un seul remord. Je finis quand même par en toucher un que j'ai presque coupé en deux. A l'agonie, je laissai Durcia l'achever. Je me tournai alors vers le dernier zombie que je tuai aussi. Heureusement que j'étais là. En regardant les zombies, je fis remarquer qu'il y avait comme un tatouage bizarre sur leur cheville en forme de G. Ils étaient aussi habillés de pagnes de lin très travaillé, un tissu bien riche pour des zombies.

On apprit alors qu’après une invasion de skavens, c’était au tour des zombies d’envahir cette fois-ci le quartier de la loi. Que les dieux nous viennent en aide, plus aucun quartier n’était protégé. N’écoutant que notre courage, nous nous précipitâmes vers la butte des doctrines pour aider les prêtres de Mor à repousser les créatures maléfiques. Une vraie scène de chaos, des monstres et des prêtres se battant. Un d’eux nous impressionna toutefois avec ses yeux bleus étincelants, en habit de Mor, car il semblait tellement puissant qu’il n’avait qu’à toucher les zombies pour que ceux-ci tombent en poussière. Pour ma modeste part, j’en tuai un. Enfin, vives acclamations, tous les zombies étaient tués. Le grand prêtre s’approcha de nous, on s’aperçut que c’était le plus éminent membre de tout le clergé de Mor. Il nous dégoisa tout un charabia, j’ai rien compris sauf que ce n’est que le début. Ca promet !

Et effectivement, le lendemain, on découvrit qu’il y a eu d’autres zombies dans la ville. Cela confirme que c’était une diversion. Le seul point commun c’est qu’ils viendraient tous des quartiers riches et non pas du quartier du suif ou des marchands. Cela expliquerait aussi le lin luxueux. On partit alors à la recherche d’une maison abandonnée. On trouva une maison qui ressemblerait bien à nos critères, avec une forte odeur de lilas ; juste pour cacher une odeur de putréfaction ? Wulf détecta que un restant de magie. Il y avait donc de fortes chances que ce soit là ! En fouillant, le nain trouva un passage secret d’où un air putride se dégageait. Mes camarades prirent peur comme s’ils allaient descendre en enfer. Du coup, je descendis le premier. Nous tombâmes sur une salle circulaire très ancienne taillée à même la roche par les nains. En son centre, une table d’albâtre couverte de tâches de sang. Il y a aussi une armoire pleine d’instruments chirurgicaux. C’est donc bien ici que furent charcutés les zombis.

Durcia propose alors d’aller chercher du secours quand nous entendons une voix lugubre nous dire : « avez-vous trouvé ce que vous cherchez ? ». Surgit un chevalier squelette, « Christophe Baumer ». Cet homme a été emprisonné dans ce lieu à cause de des sorts de la nécromancienne Gugula. Mon dieu, le G du tatouage des chevilles….Je me pris de pitié pour ce chevalier qui nous demanda de l’aider et de le tuer. Je chargeai Baumer mais le fait qu’il croit en Sigmar et Mor, et le remord me rongea. N’y aurait-il pas une autre solution pour l’aider ? le temps de penser cela et instinctivement, je retins mon geste et ne le touchai pas. La pitié m’a pris au dépourvu. Cette créature était bonne au fond. En tout cas, mieux que certains de nos compagnons. Ranulf, qui ne sait se battre mais que de loin tira à l’arc … et blessa… le nain. A priori, il ne sait tirer que sur nous ! Après Durcia, après les gens de la ville, c’est Logazdin…
Baumer était très agile en tout cas. Personne n’arriva à le toucher sauf Logazdin qui lui coupa presque le bras. Il s’acharna sur moi. Comme je n’osai le blesser par pitié, je préfèrai servir de bouclier humain pour laisser, il est vrai, mes camarades faire la sale besogne. Wulf finit par le tuer avec un sort. On le démembra et on alla chercher les prêtres de Mor pour qu’ils exercent les dernières prières sur Bauer. Une fumée s’échappa. Baumer était libre. Paix à son âme.

Et quand on continua à fouiller, on trouva 3 passages distincts, très sombre. Rien que d’avoir lo’idée de les parcourir et Ranulf eu encore peur. Pauvre Ranulf…

samedi 31 janvier 2009

Tant qu'il y a de la vie, il y a du désespoir : Durcia

Mes larmes inondent cette piteuse feuille au moment de décrire ce dont je viens d'être témoin. Page précédente de ce journal. Je me relis, et l'ironie de cette brillante démonstration me brûle l'âme. Pourquoi me direz-vous ? J'avais raison sur toute la ligne. Oh, je n'en doutais point, et n'en doute guère plus à l'instant, croyez-moi. Qu'est-ce ? Vanité ? Aveuglement ? Je vous laisse juge. Mes propres mots, datés de quelques jours à peine :
Je ne puis guère plus supporter de voir les peuples souffrir [... ] de l'arbitraire autant que de la faim. Je veux une place pour chacun, une justice où le ou la plus misérable aura sa chance, et bien plus encore, aura une voix. Je veux que le peuple prenne conscience de sa force, et je sais qu'il devra lutter pour arracher ce qui lui est dû.
A Talabheim, l'horreur a frappé, et elle a sali l'histoire. Nous venons d'être témoins d'une abomination telle que je souhaite que la cité de Taal ne se relève jamais de ses ruines.

Le chaos ? Il est impliqué bien sûr, comme dans chaque crime commis depuis des siècles, mais nous ne sommes pas surpris de le savoir abject. Les skavens ? Ce sont des bêtes, tuer est dans leur nature, nous en sommes tous conscients, mais que pouvons nous y faire ?

Non, la pire ignominie, au soir de cette bataille, fut dans le coeur des dirigeants de cette cité : qu'ils soient maudits à jamais. Car eux seuls ont choisi. Choisi de livrer à la mort des milliers de citoyens de la cité, les plus pauvres. Ils savaient, et ils ont choisi de les laisser dans l'ignorance, de nuit, désarmés. Choisi de fermer toutes les issues pour les empêcher de fuir les hordes de skavens qui les massacraient. Choisi d'ordonner à leurs hommes d'armes de tirer à vue sur quiconque tenterait de fuir la mort.

Voyez ce qu'est l'arbitraire, voyez la folie des hommes !
Au moment où je couchais mes aspirations pour le peuple dans ce journal, eux ont choisi de le massacrer pour la sécurité de leurs culs.

Comment a été prise cette infâme décision ?
Attablés autour d'un excellent repas, un verre à la main, une pipe de bon tabac lâchant d'odorantes effluves dans l'autre, dans une pièce luxueuse où brûlait un bon feu, un petit groupe a décidé pour 10000 hommes. L'ordre : "Sacrifiez mille vies pour chacune des notres au besoin". Il a été prononcé par la putain Elise, l'une des quinze qui président à la destinée de l'Empire.
Ils ont jugé que c'était un marché équitable.
Et la milice a obéi. Ils ont tiré sur leurs frêres comme on tire des lapins. Les corps se sont empilés devant les barricades, skavens et humains mêlés. Tous traités comme des rats.

J'ai réussi à convaincre quelques uns des gardes de laisser passer une poignée d'habitants du Suif, une vingtaine peut-être, mais personne d'autre n'a tenté. Je suis révoltée. Je ne peux pas supporter cette obéissance aussi imbécile qu'aveugle à des ordres indignes.
Comment renonce-t-on à tout ce qui nous sépare du chaos ?
Il suffit de répéter jusqu'à s'en convaincre : "J'ai des ordres, ma p'tite dame"...

Que soient maudits aussi tous ceux qui étaient du bon côté des barricades.

Sigmar, même si tu n'est pas mon dieu, tu sais que je cherche à suivre ton exemple...
Sigmar, j'en appelle à toi, vois ce qu'est devenu ton Empire !

Tant qu'il y a de la vie, il y a du désespoir : Ranulf

La fureur et le sang se sont répandus dans Talabheim par une nuit écarlate. Je dormais dans une auberge du quartier des marchands, séparé comme tous les soirs depuis plusieurs jours de mes camarades suite à un certain malentendu déjà évoqué, lorsque je fus réveillé par des hurlements. Un coup d’œil par la fenêtre m’a suffi pour comprendre l’ampleur du drame : des hordes de Skavens ravageaient la ville !
N’ayant que le temps de saisir mes armes je bondissais dans la rue en me dirigeait vers le logis de la personne la plus importante de Talabheim en ces temps d’épidémie, l’apothicaire Dobler qu’il me fallait le protéger coûte que coûte. Ma prévenance s’avéra inutile, les accès étaient barrés par le guet, nul ne pouvait sortir du suif ou du quartier des marchands. Les autorités sacrifiaient ces parties de la ville et leurs habitants pour juguler l’invasion. Peu motivé pour finir embroché comme un vulgaire gigot entre les lames souillées des Skavens et les piques des miliciens, je passais par les toits. Quelques flèches adroitement décochées sur les rats grouillants firent aisément comprendre à l’archer en faction que nous étions dans le même camp. Je passais là-haut le restant de cette nuit atroce, à faire des cartons sur les monstres. Malheureusement certaines de mes flèches s’égarèrent et je ne préfère pas penser à ceux ou celles, civils en fuite mêlés aux incendiaires qui les reçurent, l’important était de sauver ce qui pouvait l’être encore de la ville.
A l’aube je quittais Lucias mon compère archer et retrouvais mes camarades qui avaient traversé des épreuves peu ou prou similaires à la différence que Durcia s’était démenée comme une diablesse pour sauver une cinquantaine d’habitants.
L’assaut des Skavens était contenu il aurait fallu saisir l’instant et lancer une contre-attaque massive. Hélas elle ne fut pas tentée alors que nous demandions à en découdre.
A part Logaz Din dont la vigilance avait sauvé mes compagnons nous étions tous à demi nus et sans le sous. J’usais alors de toute mon éloquence et ma persuasion auprès d’Hohenlohe le magistrat qui nous avait confié la mission d’escorte puis devant le capitaine Keinholtz pour nous faire rentrer chez les museaux avec toute l’autonomie dont nous avions été privés au guet. Dotés d’un salaire convenable payé d’avance, équipés de neuf, connaissant tous les mots de passe et autorisés à circuler partout en ville, nous allions pouvoir essayer d’en savoir plus sur les machinations qui se trament à Talabheim. Et dans l’heure qui suivit nous en avions découvert une nouvelle, la plus noire, la plus terrifiante !
A peine sortions nous de la caserne que nous tombions sur un spectacle qui me glace encore le sang lorsque je dicte ces mots. Un couple était aux prises dans les jardins avec trois créatures repoussantes, des cadavres atrocement mutilés et recousus de façon grotesque et malsaine, animés d’une seconde vie. Révulsé par ces abominations je tirais d’instinct et tuais le premier d’une seule flèche. Cette fois il ne bougerait plus jamais, traversé de part en part par mon trait implacable. Les autres connurent le même sort de la main de mes compagnons mais nous tombâmes bientôt au milieu d’une véritable bataille rangée qui voyait s’affronter les morts vivants et les prêtres de tous les temples réunis. Nous fûmes victorieux grâce à la présence d’un prêtre de Morr à la réputation légendaire dans notre camp. A présent nous savions ce qu’il était advenu des cadavres qui disparaissaient mystérieusement, restait à savoir où se terrait le nécromant infâme responsable de ces atrocités.
Nous avions déterminé que les Zombies étaient apparus dans le quartier aristocratique et grâce à Wulf qui mena son enquête à partir des indices en notre possession : un G runnique gravé sur la cheville des zombies et la toile d’excellente qualité qui servait à les vêtir , nous nous retrouvâmes bientôt dans la demeure déserte en apparence du docteur Gugula Skull.
C’est à la cave, que nous découvrîmes le laboratoire ou elle menait ses expériences impies et c’est là que nous affrontâmes le gardien des lieux, un mort vivant d’illustre lignée qui nous révéla une grande partie du complot avant de tirer l’épée. Le combat qui suivit fut dantesque, Wulf s’y distingua mais c’est Logaz-Dîn qui porta le coup le plus sévère à la créature. Dieux ce coup de hache mériterait d’entrer dans les chansons de geste !
Mon récit s’arrête ici, au moment où nous venons de purifier la dépouille de Kristoph de Baümer. A présent il nous reste à démêler les fils de l’intrigue. Les 2 chefs Skavens rivaux, l’alliance avec le nécromant et leurs éventuels complices dans la cité. Mais d’abord, je dois récupérer ma fiole !

Tant qu'il y a de la vie, il y a du désespoir : Wulf

Aujourd’hui, les dieux ont répondu à ma prière. Avec un certain humour je dois le dire. Depuis des semaines que je les prie pour qu’advienne un changement me permettant d’arrêter mes activités de fossoyeur, ils m’ont répondu en détruisant la moitié de la ville ou peu s’en faut. Notre vie à tous a pris un tout autre tournant cette nuit. La routine exercée au sein du guet me paraît bien lointaine et quelque peu enviable face aux horreurs que nous avons vécues. Les Skavens ont décidé d’envahir la ville, le Suif pour bien faire, tout en passant la population au fil de l’épée. Sans la vigilance de Logaz din je me demande si nous serions toujours en vie à l’heure actuelle. Il s’en est fallu de peu qu’on nous tue durant notre sommeil. Le pauvre Lukas va avoir besoin de notre attention ces prochains jours car j’ai bien peur que la mort quasi-certaine de ses parents ne l’ait affecté plus qu’il ne le montre. Il n’est plus bon à rien, n’a plus aucune ardeur au combat et nous a été totalement inutile dans la suite des événements quand il n’a pas été purement et simplement qu’un fardeau.
Heureusement il n’a pas encore trouvé l’occasion de boire. Bref, fuyant, quelle n’a pas été notre surprise quand nous avons réalisé que le quartier entier avait été complètement bouclé par les museaux au moyen de barricades. Nul doute que les autorités s’attendaient à cette attaque pour s’être prémunies ainsi. Cela nous a d’ailleurs été confirmé par la suite quand nous avons appris que des rapports d’espionnage leur étaient parvenus. Les maisons nobles et la comtesse ont préféré sacrifier à leur sécurité toute la population de basse extraction, espérant sans doute ainsi faire d’une pierre deux coups. C’est tout bonnement immoral, et sans la forte volonté de notre chère Halfling, encore plus seraient morts sur les barricades, tués des propres mains de ceux qui avaient juré de les défendre. Nous même avons été la cible de leurs tirs, et dire que nous étions volontaires pour aider le guet ! Les chiens, ils portent bien leur nom !
Une fois en sécurité, du bon côté de la ville si je puis dire, nous avons été obligés de porter leurs couleurs pour éviter tout autre désagrément de ce type.L’avantage étant que nous pouvons maintenant circuler à notre guise dans la ville et poursuivre notre enquête laissée en suspend depuis notre visite chez l’apothicaire. D’ailleurs, vous ai-je dit que celui-ci avait enfin réussi à trouver un antidote à la maladie ? Grâce aux écrits que nous lui avons apporté, il a concocté quelque potion qui s’est trouvée efficace contre la peste grise, et pour nous remercier, nous en a donné un flacon chacun. C’est un présent fort précieux, car il a lui-même avoué qu’il ne pouvait en produire en grande quantité. A nous de l’utiliser à bon escient, même si j’ai déjà ma petite idée là-dessus.
Pour en revenir aux événements qui ont secoué la ville, je peux dire que nous sommes tombés de mal en pis. Les Skavens sont dangereux, vils et répugnants, certes, mais ils sont néanmoins vivants. Les centaines de créatures mort-vivantes qui ont attaqué la ville, et notamment ses temples, sont effroyables, horribles et monstrueuses. Elles ont cependant répondu aux nombreuses questions que je pouvais me poser sur les multiples disparitions de cadavres survenues lors de mes collectes. Fruits de l’imagination torturée d’un maître des arcanes gagné par le mal et la folie, les zombies ont attaqué toutes les créatures vivantes se trouvant à proximité. Sans la présence de l’illustre Augure de Morr, Paul von Soleck, ils auraient parachevés ce que les rats avaient commencé. Usant du pouvoir de son dieu, il a détruit bon nombre d’entre eux, les renvoyant à la mort qu’ils n’auraient jamais dû quitter. L’honneur de cette rencontre restera à jamais gravé en ma mémoire, mais le plus incroyable reste la prédiction qu’il nous a adressée, à nous particulièrement. Être la cible de l’attention des dieux n’est pas forcément une bonne chose en ces heures sombres, je préfère donc la garder par devers moi. Ainsi, la présence de traitres se précise, et c’est au moins un nécromant que nous devons compter dans les rangs de l’ennemi. Usant des indices que la personnalité démesurée de cet être souillé a laissé derrière elle, nous parvenons jusqu’à la masure d’une certaine Gugula Skull, ancien médecin. Notre obstination s’avère payante puisqu’il s’agit bien de notre nécromant mais elle n’a pas attendu notre arrivée en rejoignant sûrement ses vils alliés, préférant laisser à notre attention le gardien des lieux, un honorable citoyen de Talabheim qu’elle a, de façon sacrilège, ramené à la vie tout en l’obligeant à la servir. Ce fut un combat grandiose et certains de mes compagnons ont reçu des blessures dont ils pourront être fiers à l’avenir. Mon enseignement m’a permis de vaincre la monstrueuse apparition et je suis réconforté dans ma mission en ayant enfin participé à la mise à mal des maléfices de nos ennemis. Ce n’est que peu de chose en vu de ce qui nous attend, mais l’espoir nous accompagne encore, nous soufflant que tout n’est pas perdu. Les dissensions ne sont pas l’apanage des seuls humains et peut être trouverons-nous de l’aide là où nous pensions n’avoir jamais à la chercher.

mardi 27 janvier 2009

Tant qu'il y a de la vie, il y a du désespoir

Où les aventuriers se voient contraints de fuir les quartiers pauvres de Talabheim devant l'invasion Skaven.




Ceci pour tomber sur les barricades montées par les forces de l'ordre.













Une fois cet obstacle surmonté, le signe que Taal lui-même a abandonné la cité s'imposa : une invasion de morts-vivants s'abattit sur la ville.

Seule l'intervention de Paul von Soleck, le plus éminent membre de l'ordre des Augures de Morr, a permis de limiter l'invasion.










L'invasion était orchestrée semble-t-il par le docteur Gugula Skull, où les aventuriers ont fait la connaissance du gardien des lieux : le héros Christoph Baumer, qui reussit à surmonter sa malédiction suffisamment longtemps pour tenter de sauver sa ville.


dimanche 25 janvier 2009

Vous êtes dans la milice ! Durcia

Par où commencer ? Même si je ne m'adresse qu'à ce modeste journal, ces derniers jours furent un tel maelström que ma plume tend à trembler, frénétique, devant la somme des idées que je souhaiterais coucher sur le papier ce soir... En quelques semaines, j'ai tant changé... Je suis plus lucide que jamais, plus sûre de mes choix que je ne l'ai jamais été, bien plus dure aussi que je ne l'étais le jour de mon départ. Habitée par cette détermination nouvelle, la flamme en moi depuis toujours se propage dans les cœurs des gens que je souhaite amener à notre cause, et c'est un sentiment grisant, merveilleux. Il n'y a plus de retour en arrière, je sais que je réussirai, ou que je mourrai en essayant, et cette idée ne m'effraie plus: rien d'autre ne compte que ce monde que je veux construire. Je ne puis guère plus supporter de voir les peuples souffrir des préjugés, de l'ignorance et de l'arbitraire autant que de la faim. Je veux une place pour chacun, une justice où le ou la plus misérable aura sa chance, et bien plus encore, aura une voix. Je veux que le peuple prenne conscience de sa force, et je sais qu'il devra lutter pour arracher ce qui lui est dû.

J'ai beaucoup réfléchi à la manière dont je vais procéder, et le chemin sera long ! Il me faut tout d'abord gagner une légitimité dont je n'ai pas hérité. Car j'en suis convaincue: le seul moyen de faire évoluer l'Empire est de faire changer la ligne politique d'une partie significative des comtes électeurs. Charge à eux ensuite de gagner leurs peuples à notre cause, et alors seulement les conditions seront réunies pour le changement... Karl Frantz est habile, mais son action se résume à braquer les comtes électeurs les uns contre les autres. Et ça marche ! Il serait très inquiet d'une action concertée de la part des comtes électeurs, sauf... si cette action semble aller dans son sens. Quels choix lui restera-t-il alors ? Risquera-t-il la guerre civile en ces temps troublés ? De toute évidence, non, elle serait parfaitement illisible et indéfendable. Abdiquera-t-il ? Non plus. Une fois le rapport de force établi, il ne pourra rien faire d'autre que d'épouser notre ligne, du moins en surface... Et il suffit de quelques lois pour initier une vague de fond, quand le soutien populaire est fort.

Je compte donc retourner au Mootland quand je me jugerai prête, et me faire élire à la place d'Hisme. Je connais mon peuple, et j'utiliserai son légendaire bon sens comme une arme pour la déposer. Qui pourrait refuser d'élire une jeune halfling charismatique, qui a voyagé, connait les arcanes de la politique, et revient au pays en héroïne ? Hisme est une dirigeante parfaite pour le Mootland tel que le voit l'Empire: effacée et absente des vraies questions politiques. Il est temps que le peuple du Moot utilise sa voix, la seule voix non humaine dans le conseil, pour en tirer autre chose que de maigres garanties matérielles...Il est temps d'aspirer pour le bien de tous à des idéaux un peu plus élevés.

Comment m'y prendre ? Faire en sorte que ma renommée me précède au Mootland me semble un bon moyen de commencer: cela servira ma candidature. Il me faut construire une légende qui me donne une légitimité incontestable sur mon peuple. A moi de me faire remarquer dans nos aventures... Je compte aussi enquêter sur les aspirations des autres races non humaines: parvenir à les fédérer, ne serait-ce que sur un minima serait un avantage certain. Il est absolument scandaleux qu'elles ne soient pas représentées du tout dans le conseil, et je ne serais pas surprise qu'elles adhèrent à un projet qui vise à donner la parole à tous les peuples. Trouver des moyens de pression sur Hisme sera une autre étape, je garderai l'œil ouvert jusque là, mais je ne suis pas vraiment au bon endroit pour en apprendre beaucoup sur son bilan en tant qu'électrice.

Il y a encore beaucoup à dire, mais il est temps de dire un mot sur nos aventures récentes. Nous sommes enfin dans la Cité, et l'urgence de la lutte contre les infâmes skavens a poussé les dirigeants à envoyer tout valide dans la milice. Je n'ai pas hésité une seconde à m'engager, c'est une expérience qu'une future dirigeante ne peut vivre qu'avec un enthousiasme sincère ! J'ai été affectée avec Logaz dans la souricière, un réseau de caches taillées dans la paroi, sous les ordres de Drongrin, un nain plutôt efficace et apprécié de ses hommes. Pour l'instant, pas grand chose à signaler dans le cadre de mes fonctions. J'attends l'occasion de briller sur une bataille, je suis sûre qu'elle viendra.

Il y a conflit dans notre petit groupe, entre Ranulf et Lukas, Ranulf et la mère du petit ayant eu une aventure que le gamin a surprise... Il est encore si aveuglé sur sa mère que ça en devient touchant, il doit être le seul à ne pas voir à quel point elle est « facile ». J'attends que ça se calme entre eux en essayant d'arrondir les angles.

Tous sont guéris sinon, et nous attendons toujours du nouveau sur éventuel antidote. Mes pensées accompagnent tous les malades, et je passerai à l'occasion prendre des nouvelles au temple de Shayla et chez l'apothicaire.

Nous avons trouvé un charnier de skaven, ce qui pourrait être une bonne nouvelle si nous avions la moindre idée de qui est notre allié dans cette bataille... Nous avons tenté de suivre la piste sans succès jusque là. Il nous faut comprendre ce qui passe ici: une simple attaque du Chaos contre l'Empire ou un complot plus vaste ? Quel est cet allié providentiel dont la force de frappe donne le vertige et quels sont ses mobiles ? Plusieurs points restent à éclaircir, mais ma main fatigue et mes yeux se ferment, je reviendrai coucher nos avancées dans ce journal quand nous auront fait quelques progrès dans notre enquête.

Démocratie et Justice, je chéris vos noms.

Durcia.

Vous êtes dans la milice ! La vision de Ranulf

Où je parcours moult galeries …Il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre combien j’avais tort : la maladie a atteint Talabheim et les Skavens grouillent.En sortant des tunnels qui parcourent les flancs du volcan nous entrâmes dans le quartier du Suif. Un endroit bien peu reluisant où Lukas vit le jour. Je comprends mieux maintenant son désir de voir le monde ! Nous étions dans un bel état, Durcia salement blessée, Wulf et moi qui nous garnissions de plaques argentées, stigmates de la maladie, sans autre valeur que de marquer à vie celui qui les porte du sceau de l’infamie ratière ! Seuls Logaz-Din et Lukas auraient pu avoir meilleure allure s’ils n’avaient pas comme nous été vêtus des hardes malodorantes de teinturiers. Dieux, quel glorieux équipage !

Bref, notre première attention fut pour la famille de Lukas qui tient une taverne assez convenable pour l’endroit. Les braves gens eurent la bonté de nous indiquer où se trouvait Dobler l’apothicaire. Ni une ni deux nous y courûmes pour lui apporter la formule de l’antidote. Ma foi, il semble qu’il n’en avait pas besoin puisqu’il nous a prescrit un traitement fort simple, boire une potion et prendre des bains chauds. Si ce n’était que cela, peut-être eussions pu nous guérir nous même. Je me demande même si il y avait quelque chose dans cette potion. Tiens cela me donne une idée… Et à voir le monde qui faisait la queue devant son échoppe… hmm hmm… et pourquoi pas après tout ?

Sachant que nous avions de bonnes chances de nous en sortir nous allâmes Wulf et moi en convalescence chez les parents de Lukas. Je pris soin de faire porter par Durcia (qui s’était fait soigner par Dobler) un message à ma mère. La chère femme va bien, quel soulagement !En parlant de soulagement, je dois dire que les dangers de ces derniers jours et l’atmosphère de fin du monde régnant dans cette ville assiégée où une mort affreuse frappe au hasard, associés à l’oisive et vaporeuse convalescence ont réveillé en moi une puissante énergie vitale pour la plus grande joie d’une assez belle femme, certes plus très jeune, mais pleine de vie elle aussi. Bon, il eut peut-être mieux valu pour la cohésion de notre petite compagnie qu’Abbie ne fut point la mère de Lukas ni qu’il ne découvre notre petit manège. Raté. Le choc a été rude pour lui, c’est encore un enfant. Je m’en veux un peu mais je ne regrette certainement pas les ardentes chevauchées dans la remise !

J’ai dit plus haut que la cité était assiégée. Oui, le canon a tonné peu de temps après notre arrivée en ville et nous avons été enrôlés de force dans la milice. Les Skavens tentent de percer les défenses du Talbastion par en dessous. Notre groupe a éclaté, Wulf ramasse des cadavres de pestiférés, Logaz-Din et Durcia arpentent les tunnels avec les autres nains de la ville. Lukas et moi somme dans un groupe de soldats menés par un caporal poltron qui fait des rondes dans les égouts de la cité. J’ai protesté vertement, croyez-moi, devant l’imbécillité du sergent recruteur responsable de ce gâchis. D’abord nous sommes bien plus efficaces tous ensembles, nos talents se complètent, ensuite nous avons fait largement nos preuves en tant que meneurs d’hommes et méritions pour le moins des responsabilités plus hautes.Allez parler à des murs. Les hommes qui choisissent le métier des armes ont cette caractéristique commune, à quelques exceptions près, d’être butés comme des mules Estaliennes, à 17 ans comme à 40. J’ai du faire contre mauvaise fortune bon cœur en espérant avoir rapidement l’occasion de montrer ma valeur.Il n’a pas fallu attendre bien longtemps.Nous étions une dizaine avec le caporal Lupold Guth (une sacrée exception celui-là) à arpenter les égouts lorsque voilà soudain un Skaven qui fonce sur nous tel un dément. Il réussit à éviter mon coup d’épée, Lukas se lance à sa poursuite… dans le noir *soupir*, le caporal éberlué ne pipe mot. La situation requiert un chef et vite ! Alors je prends la parole. D’un ordre sec j’envois aussitôt trois hommes munis d’une lanterne prêter main forte à notre escrimeurs rancunier, puis mets les autres en position pour affronter la horde qui va surgir d’un instant à l’autre… Certainement… Bientôt… Elle ne devrait pas tarder….Ben alors ?...Rien. Et pour cause. Le rat qui fonçait sur nous n’était pas l’éclaireur fanatique d’une meute hurlante. Non il tentait de fuir éperdument le massacre des siens. Car plus loin gisaient une cinquantaine de Skavens, fauchés par une multitude de balles. Les projectiles les avaient frappés dans le dos semble t-il.Je n’irai certainement pas pleurer sur le sort de ces créatures mais je me demande qui a pu accomplir un tel carnage ? Je suis au moins quasi convaincu d’avoir compris comment en découvrant les traces de roues sur le sol. On a du charger une bombarde avec des balles et décharger cette mitraille dans le dos des Skavens menés par leur prêtre. Une embuscade ? Une exécution ? Une traîtrise ? Un sacrifice ? J’ignore la réponse…. Pour l’instant.

samedi 24 janvier 2009

Vous êtes dans la milice ! La vision de Lukas

Et pourtant tout avait bien commencé. Nous étions arrivés à la maison. Je ne me doutais pas à quel point les rues boueuses et si peu ensoleillée du quartier du suif pouvaient me manquer. Je retrouvai tous mes lieux familier. J'espérai revoir des visages familiers d'amis avec qui je trainais dans les bas-fonds quand on s'ennuyait. Petite ombre au tableau, la maladie n'avait donc pas épargné la ville. Ici et là, de nombreux malades qui essayent de se cacher de peur de subir l'opprobre populaire et d'être exilés.

Quelle joie aussi de revoir mes parents … 5 minutes car la seule chose qui leur est venue à l'esprit, ce n'est pas « raconte-nous tes aventures » mais « tu reviens t'occuper de l'auberge? ». Quelle horreur! Comment pourrais-je me contenter d'une vie si misérable, si réglée, si ennuyeuse, à réclamer son du à des clients saouls, à voir les femmes se faire tripoter (même celles qu'on aurit cru au delà de tout ça comme je l'appris à mes dépens plus tard...

Après nous être restaurés, mes parents nous indiquèrent l'apothicaire Dobler.


Là aussi que de souvenirs en traversant le quartier des marchands, toujours aussi peuplé, toujours aussi bruyant, toujours aussi animé. Malgré tout ce qui se passe, le commerce continue, ses étals de marchandises, ses échoppes, toutes ces couleurs, ces senteurs. Ça me rappelle quand on courait enfant à travers les gens, bousculant, chipant des pommes, écoutant les aventures extraordinaires de ceux qui avaient vécu et avaient commercé hors de la ville, ce qui m'avait donné envie de bouger, de devenir aventurier.


On arriva dans le quartier nord et on trouva l'officine de Dobler, qui n'avait surement jamais connu une telle fréquentation depuis longtemps, avec un flot ininterrompu de gens malades qui entrent, qui sortent, font la queue des heures, espérant être guéris. On lui raconta tout et on lui donna les fioles. Il promit de faire son maximum et nous suggéra de nous reposer en attendant sa réponse, ce qu'on fit pendant 4 jours avant de retourner le voir, pour nous entendre dire qu'il n'avait pas encore trouvé quelque chose d'utile. Et pourtant la situation devient tendue, il y a toujours plus de malades, toujours plus d'agitateurs, toujours plus de tensions.


D'ailleurs, on finit par être enrôlés de force dans la milice pour faire le guet car il y aurait de plus en plus de skavens, fanatiques, en frénésie, au comportement peu normal. Le nain et le halfing sont envoyés dans la souricière pendant qu'on est recrutés pour les égouts. L'honneur est sauf, c'est là où sont le plus envoyés les citoyens. W, lui, s'occupe des cadavres, à chacun selon ses moyens … et les siens sont limités semble-t-il. Ce qui m'agace, en dehors du fait que ce travail est fastidieux, monotone et surtout malodorant, avec une saleté que toutes les douches du monde ne pourront jamais enlever, c'est qu'on a un chef lâche, flippé, qui fuit dés qu'il entend un bruit étrange, inhabituel. Du coup, notre vigilance ne sert à rien; nous faisons un travail inutile.
Mon retour en ville en résumé est un véritable cauchemar. Alors que je pensais briller par mes aventures en ville, je me retrouve égoutier. Et si ce n'était que cela. J'ai pris sur le fait l'autre vieux raté en train de se taper ma mère pendant que mon pauvre père trime derrière son comptoir. Et cet imbécile croyait faire passer son acte abominable pour un massage. Un massage? Nu? Qui aurait pu croire cela. La colère, mauvaise conseillère, m'a gagné. J'ai vu rouge, me suis battu avec lui et il a eu de la chance de fuir sinon, je le massacrai... Du coup, j'ai bu toute la nuit pour oublier cette horrible image, ma mère besognée par un raté. Brrrrr quelle horreur rien que d'y repenser. J'étais tellement dégouté que j'en ai oublié la ronde du matin et que ce sont des gardes qui sont venus me chercher. Quelle humiliation! Surtout qu'ayant une gueule de bois, les gens se marraient en me voyant. Voir Ranulf m'a encore fait sortir de mes gonds et je me suis jeté sur lui. Il a fallu encore l'aide des autres pour que je ne le tue pas. Comme quoi il y a un dieu pour les gens de son espèce qui les protège. On veut nous mettre dans deux groupes séparés mais je refuse. La vengeance est un plat qui se mange froid, mais comment le manger si on est éloignés...


et j'ai bien fait car il s'est enfin passé quelque chose digne d'un aventurier de mon espèce. On voit surgir un monstre à tête de rat qui court sur les murs et tente de nous dépasser les autres ont peur, moi je garde mon calme; ranulf, fidèle à lui-même, tremblant de peur rate la créature mais surtout fissure son arme. Et voici Diego le pirate, diego qui rate. Prenant mon courage à deux mains, je le poursuis, le frappe, le fait trébucher et le tue. Encore une affaire réglée par moi. On a ensuite trouvé un monceau de cadavres skavens, aux corps à moitié lépreux, et surtout criblés de balles, comme mitraillés. Ce qui est bizarre puisqu'une patrouille était déjà passée le matin même et n'avait rien vu. N'écoutant que son courage, le chef rebroussa chemin. Nous sommes restés et trouvant des traces de roues, avons essayé de les suivre... en pure perte.

Cela m'avait tellement intrigué que j'en avais oublié l'histoire de la veille, jusqu'à ce que Ranulf me croyant calmé tenta de me reparler. J'ai bien cru que j'allais réussir à le noyer dans l'eau des égouts, ce qui aurait été le bienvenu. Le soir, en retrouvant tout le monde, ranulf offrit le repas. Et comme je ne suis pas un ingrat, j'ai pris la bouteille la plus chère. Je vais devenir un cauchemar pour lui. Cela lui apprendra à ne pas toucher aux membres de ma famille. Ma mère, il s'est fait ma mère...

mardi 13 janvier 2009

Vous êtes dans la milice ! La vision de Wulf

Nous voilà enfin dans la place. Talabheim s’offre à nos yeux.

Nous nous arrêtons quelques instants pour contempler la ville qui sera notre tombeau ou l’écrin de notre résurrection. Durcia est gravement blessée et a besoin de soins urgents. Nous la soutenons autant que possible mais nous sommes tous épuisés et affamés par la traversée. Quant à moi, la maladie s’aggrave autant que la toux et une plaque argentée de mauvais augure m’est apparue sur le torse.

Lucas nous dit que nous nous trouvons dans le quartier pauvre de la cité qu’ils nomment le Suif. La lumière du jour est si pâle et diffuse qu’une pénombre constante englobe les bâtiments du quartier, lui donnant son nom. Cette obscurité oppressante mine notre moral autant que celui des habitants. Lucas y est originaire et son penchant pour la boisson s’explique de lui-même quand on imagine sa jeunesse passée ici. Il se rend d’ailleurs sur le chemin à la taverne que tiennent ses parents pour leur annoncer notre arrivée.

Nous ne nous attardons pas et nous nous rendons chez l’apothicaire Daubler pour lui remettre nos pistes, nos documents, nos potions et nos espoirs. Il est accueillant et nous assure de sa compassion en nous offrant deux fioles et des conseils nous permettant de combattre le mal. Il nous dit nous contacter une fois un remède trouvé et nous profitons du temps qui nous est imparti pour nous reposer et mettre à profit l’expérience de toute cette sombre histoire pour peaufiner nos talents. Cela s’avère payant, la maladie semble nous avoir abandonné Ranulf et moi, mais notre répit reste cependant de courte durée puisque nous sommes enrôlés de force dans le guet, chacun à un poste qui ne lui convient que très peu. Mes talents sont
sous-employés, mais que puis-je faire d’autre pour le moment, coincé ici alors qu’il me faut amasser des fonds et du matériel pour pouvoir enfin m’inscrire au Collège de magie. Alors je ramasse les cadavres pour éviter que le reste de la population comprenne le drame qui se déroule vraiment sous leurs yeux et de l’expansion de l’épidémie. Le nombre important de corps est trop important pour que les prêtres de Morr puissent officier comme il se doit. Les esprits des morts ne sont pas apaisés et j’ai peur de leur colère quand ils voudront se venger des vivants. J’espère avoir quitté la ville d’ici là.

L’étrangeté réside dans le charnier Skaven qu’ont trouvé Lucas et Ranulf en explorant les égouts de la ville. Qui était leur ennemi ? Qui est assez puissant pour réduire à néant en si peu de temps autant d’hommes-rats ? Et surtout, pourquoi agit-il à couvert ?

lundi 12 janvier 2009

La fontaine de Taal


Cette fontaine présente une énorme statue de Taal portant un épieu titanesque, le regard tourné vers le chemin du Sorcier. L'eau qui en coule est extrêmement claire, et, fait curieux, ne gèle jamais durant les mois d'hiver. Le monument en granit noir de Talabheim s'élève sur plus de neuf mètres. Les Talabheimers le considèrent comme un site sacré et se badigeonnent de son eau avant de participer à des évènements importants. Les mariages sont scellés quand les deux fiancés boivent un calice rempli par cette fontaine.

Quelques bizarreries sont à noter. Les oiseaux ne se posent jamais sur la statue et l'évitent même complètement. Par ailleurs, la suie et la crasse générale de la cité ne touchent jamais ce monument, que l'on pense aussi propre aujourd'hui qu'au jour de son édification. Quand la ville est en période de troubles, des témoins jurent avoir vu des larmes de sang couler des yeux de la statue. La pierre noire et la condensation rendent néanmoins toute vérification délicate.

L'Obelisque de Lois


Situé au coeur de ce quartier, l'Obelisque des Lois est un bloc de marbre noir qui s'élève au centre d'une vaste cour. Les nouvelles lois, les amendements en attente de ratification, les débats politiques en cours et d'autres importantes règles de la cité sont affichés sur l'Obélisque, dans le but officiel de permettre à toute la population de les connaitre. Cela ne se traduit pas réellement dans la pratique, car personne ne retire les vieux messages (comme l'interdit d'ailleurs une loi ancestrale) et il faut en outre consacrer plusieurs heures avant de discerner ce qui est nouveau et digne d'intérêt. Au fil des ans, quelques fous ont bien tenté d'arracher ou de brûler les lois placardées sur l'Obélisque, mais ces contrevenants sont rapidement interceptés et molestés par la foule.

L'Obélisque sert également de point de rencontre pour les avocats de la cité, les greffiers, les juges et autres professionnels de la loi. C'est dans ce cadre informel qu'ils débattent des jugements importants, qu'ils bavardent et échangent des informations. Des marchands de nourriture exposent leurs étals à quelques mètres du monument, tandis que des gamins des rues proposent divers journaux et périodiques aux hommes de loi qui se réunissent ici.

Le suif


Acculé par la muraille du Taalbastion et etayé par les énormes tours opaques du quartier de la Loi, le Suif est un amoncellement de taudis sordides où la majorité des pauvres de la cité (sans compter Talagaad bien sûr) vivent et mènent leurs affaires. Le nom du quartier vient de la quasi-absence de soleil dans ses rues, qui rend l'utilisation de chandelles de suif (les moins chères) parfois indispensables. Les nombreuses tours du quartier de la Loi bloquent presque toute la lumière de l'aube, tandis que la muraille du cratère cache le soleil couchant, si bien que la zone n'est illuminée qu'au zénith, et encore, faiblement. Les rues sont donc plongées dans la pénombre, à presque toute heure de la journée, ce qui leur donne un aspect plus que sinistre.

Les juges itinérants de la cité se rendent fréquemment dans le Suif, avec l'espoir de nettoyer les rues. Leurs efforts ont jusqu'ici toujours été vains.

Vous êtes dans la milice !


Où les aventurieurs prennent quelques jours de repos et mettent à profit du temps pour surmonter leur maladie, gagner un peu d'argent ou changer de carrière. Où ils remettent à Daubler l'apothicaire des informations qui vont lui être très utiles.
Où ils participent activement à la défense de la cité, avec les rondes de Morr, les patrouilles dans les égoûts ou les promenades à l'intérieur même de la souricière. C'est là qu'ils découvrent un charnier de skavens, sous le sol.

dimanche 11 janvier 2009

Le port et la peste : Durcia

Le port et la peste : la vision de Logaz Din

Nous arrivons enfin dans cette ville portuaire
pour recevoir notre dû ...
un grand ratage car la rumeur nous rapporte que la route du Sorcier est fermée ...
Avons nous œuvré pour rien?

Nous courons à l'Anguille, cherchant Sorland en vain.

Le bureau municipal est fermé voir barricadé et nous sommes reçus par des gardes, perchés sur le toit. Nous sommes payés 8 couronnes chacun et nous avons nos "laissés passer". La blague ! au moins, pourrons nous boire une bière!

La maladie court toujours, plus que jamais. Et des fanatiques brûlent les malades ou tous ceux qui ne leur reviennent pas ... on a d'ailleurs eu chaud aux fesses: en sortant de chez l'antiquaire mort nous rencontrons Lukas poursuivi par les fanatiques. il était vraiment en mauvaise posture. S'en suivit une bonne bagarre où nous peinons, mais la ruse du docker Otto Steiner nous sortis de l'impasse.

Lors de la visite chez l'apothicaire Widdenhofft, nous avons trouvé une lettre du capitaine de la grande porte, Nielshorst: on y parle d'un antidote ...
Nous trouvons également un antidote ( pour La Maladie? ) et une étoile de lancer gravée de runes étranges ... j'ai l'oeil pour ce genre de travail de forge mais je ne reconnais ni l'origine de l'arme, ni les runes.

A force, de harcèlement nous sommes reçus par Nielshorst. Il nous indique où rencontrer Elladio l'estalien et le mot de passe "ceux-là doivent passer par la langue du Dragon".
Ceci devant nous permettre de passer dans Talabhein ...
Nous apprendrons plus tard qu'il s'est donné à Morr. Nous soupçonnons qu'il était aux faits de tous les mystères de cette curieuse maladie ... ou empoisonnement!

Nous sortons de Talabgaad avec Elladio.
hé hé, mes compatriotes ont eu l'idée de génie de camoufler un escalier descendant dans les cavernes dans les racines d'un arbre!
j'ai une petite pointe de fièreté car mon peuple fort et courageux entre tous, aura marqué toutes les montagnes, falaises et autres monticules rocheux de son sceaux.
haaaa les beaux souterrains que voilà, malheureusement eux aussi infestés par ces mutants. Nous bataillons durement contre trois skavens bien surpris de nous trouver là et nous en sortons de justesse avec Durcia gravement blessée et quelques grosses écorchures pour nous tous ...
Ces diables de skavens sont coriaces et si mal-faisants que nous redoutons une alliance secrète entre quelques grosses légumes de Talabheim et leur vilaine engeance.

Nous finissons par arriver dans le quartier des teinturiers où nous allons nous fondre grace aux tenues de travailleurs fournis par Elladio, que nous quittons là.

A quelle sombre manigance allons-nous devoir nous confronter?

samedi 10 janvier 2009

Le port et la peste : la vision de Lukas

Ça y est, nous sommes revenus en ville remplie de pleurs et de cris de désespoirs. Trop tard. Mes camarades de route ont été trop lents. La route des sorciers est fermée. Heureusement qu’au bureau municipal, on nous a quand même laissé notre argent, sinon j’aurais brûlé toute la ville. Bon, nos laissez-passer ne servent plus car la porte refuse de s’ouvrir et on ne peut même pas la forcer alors que j’aurais pu largement avoir le dessus puisque les gardes sont sur les toits avec des arbalètes. Ah les lâches !

Du coup, on se retrouve sans but précis. On va alors déposer nos deux amis qui vont mourir à l’hôpital des prêtresses de Chalia, parmi ce ramassis de pouilleux, dont les dieux ont décidé d’abréger la vie insignifiante. Hors de question de rentrer dans ce lieu abominable qui mériterait qu’on le nettoie à la flamme. Moi j’emmène les autres à l’auberge où nous trouvons un public captivé par mes exploits. Je conte, je bois, je conte, je bois et tout cela sans compter ! Heureusement que je tiens bien l’alcool.

D’un coup, Ranulf et Wulf viennent nous chercher car un apothicaire a été assassiné alors qu’il avait un antidote. On décide d’y aller mais mes compagnons, sûrement éméchés pour les uns, malades pour les autres, se sont trop hâtés et sont sortis par la porte de derrière quand je les attendais devant. Ils n’ont alors pas vu ce que j’ai découvert, la vile ville est envahie par des rats énormes (au moins 1 m de long). Ces sales parasites sont rapides. Je n’ai pas le temps de dégainer mon épée qu’ils me passent entre les jambes. Je vais chercher du secours dans l’auberge mais les clients me regardent avec des yeux pleins d’incompréhension. Ils doivent être terrorisé car ils ne réagissent pas et ne me suivent pas. Encore des lâches. Il n’y a que ça dans cette ville. M’étonne pas que cette ville tombe en lambeaux.

Je suis parti à leur recherche pour apporter une preuve mais je croise des flagellants avec un prédicateur qui se lance dans une diatribe endiablée, hystérique et incohérente. Ils veulent me brûler. Je suis obligé de faire un repli stratégique, vu qu’ils sont 5 contre 1, les lâches. Je commençais à les distancer. C’est pour cela qu’il m’ont tendu un traquenard en versant une flaque de boue sur laquelle ils espéraient sûrement me faire glisser et tomber. C’est sans compter mon adresse légendaire. Je fais semblant de tomber. Petit dérapage contrôlé, je me retourne, frappe un coup à gauche, un coup à droite, je pare, repart à l’assaut, en blesse plusieurs. Submergé, je résiste sans problème même si un d’eux a une chance pas possible et me blesse au bras (l’imbécile, je suis ambidextre). Agacé par cette égratignure, je décide d’en tuer pour leur donner une leçon. Il prend feu arrosé par sa propre huile. Ils fuient alors et j’en tue un autre pour qu’ils se rappellent de moi. Ils finissent par fuir. Ils ont eu de la chance de partir car je les aurais tous tués. Quat à mes compagnons d’infortune, ils m’accusent d’être saouls, les ingrats. C’est du n’importe quoi. Je sens poindre un peu de jalousie face à mes talents de guerrier.

Du coup, ils ne veulent pas me croire pour les rats géants. Heureusement ils finissent par en voir qui surgissent de partout, des ruelles, des toits, des caniveaux,… Ranulf et Wulf, tuent des rats. Bon bah ils sont au moins bon à tuer des rats, c’est déjà ça, on peut pas trop leur en demander non plus. Je me réserverai les gobelins, les trolls, les hommes, je leur laisserai dorénavant les rats et les insectes, ça leur fera croire qu’ils peuvent être utiles. Leurs jours sont comptés, autant leur laisser un peu de plaisir.

Grâce à moi, le lendemain on finit par savoir qui est le capitaine de la garde et par le rencontrer. Mes compagnons lui racontent l’histoire de l’apothicaire, ce qui le plonge dans le désespoir. Il nous propose alors de nous faire entrer clandestinement dans la ville par la langue du dragon, grâce au contrebandier Eladio, et de trouver en ville l’apothicaire Dobler.

On fait bien de quitter la ville. Il y a de plus en plus de gens malades et de cadavres dans les rues. On sort de talagad, on entre dans un bosquet d’arbres, devant un très gros chêne, pénétrons entre 2 grosses racines, par un escalier en spirale taillé il y a longtemps par les nains. Dommage que les nains ne se rappellent jamais qu’ils ne sont pas de la bonne taille. On a peu de place pour circuler. Il ne faudrait pas qu’on soit attaqués. Heureusement, on arrive dans une caverne pour faire une pause. Une pause très austère. Il n’y a que de l’eau à boire, même pas de vin pour se réchauffer.

Avec mes sens très aiguisés, je vois arriver 3 silhouettes qui reniflent l’air, semblant chercher quelque chose ou quelqu’un. Eladio est surpris. Cela promet pour un contrebandier. Ils poussent un chuintement et brandissent leurs armes, nous fonçant dessus. Je blesse un scaven pendant que Ranulf ne touche personne. Je lui ai trouvé un nouveau titre « Diego le pirate, diego qui rate ». je reblesse mortellement le scaven au bras gauche puis au bras droit. Ranulf se précipite alors pour l’achever, alors qu’il était mourant et s’approprie la gloire de sa mort, l’ingrat. Je comprends mieux sa réputation. Il vole les exploits des autres. Il faudra qu’on en reparle. Le nain et le magicien en tuent un deuxième (le hasard fait bien les choses ou alors ils deviennent habiles ?). Eladio tue le 3ème. En tout cas, les scavens ne s’attendaient pas à nous trouver là !

En tout cas, ça y est on est arrivés en ville dans le quartier de la souricière, déguisés en ouvriers de teinturerie. Seul bémol à nos exploits, Durcia est gravement blessée. Donc on se retrouve avec deux malades mourants et une gravement blessée. Cet équipage va faire long feu je le sens. Peut-être faudra-t-il penser à chercher d’autres compagnons de route de mon niveau.

Le port et la peste : la vision de Wulf

Le poison s’insinue et je crains la suite atroce que me réserve la maladie. Déjà l’affaiblissement a atteint mes muscles, et la toux qui me fustige les poumons rendent de plus en plus difficiles mes efforts pour rester maître de mes gestes.
Je suis maintenant au fait des problèmes qui touchent cette partie du monde. Les Skavens ont délibérément empoisonné l’eau de la rivière et chaque jour s’ajoutent de nouvelles victimes au nombre déjà important de malades. Le plus important reste à découvrir cependant : leur motivation !
Les prêtresses de la déesse de la guérison sont débordées et à bout de forces elles aussi. Elles ne peuvent plus rien faire d’autre que soulager les gens sous leur garde et les accompagner de leur compassion jusqu’au royaume de Morr. La cité elle-même leur a fermé ses portes, condamnant tous ceux qui se trouvent à l’extérieur du Taalbastion à une mort certaine.
Heureusement, la compassion et l’intégrité n’ont pas déserté toute l’humanité. Windenhoft l’herboriste est le parfait exemple de gens prêts à sacrifier leur vie dans un combat désespéré avec l’infime espoir de sauver son espèce.
Malheureusement pour lui il s’est retrouvé sur le chemin de gens ne l’entendant pas de cette oreille et c’est dans le sang et le poison que s’est achevée sa vie alors qu’il était si prêt de réussir.
Je me dois de reprendre le flambeau et trouver qui est responsable de ce méfait.
Il en va de ma santé et de mon honneur. Un honneur bien fragile chez certaines personnes comme le capitaine Nierhaus qui s’est lâchement ôté la vie plutôt que de faire face et combattre. Est-ce le désespoir qui l’a fait agir ainsi, ou pire, la honte ? Encore une question sans réponse qui mérite qu’on s’attarde dessus.
Je crois avoir trouvé chez Windenhoft une solution pouvant se révéler être un antidote ainsi qu’une formule permettant de la répliquer. Avait-il réussi ?
Contre toute attente et fiant mon destin aux dieux, j’ai avalé une dose de la fiole trouvée chez l’herboriste en espérant qu’elle fonctionne. De toute façon, que me reste t-il d’autre ?
Je ne suis pas mort, c’est déjà un bon début, et seul l’avenir me dira si j’ai eu raison ou non. Nous décidons alors d’essayer de trouver une issue pour pénétrer la ville en secret et remettre les travaux de l’herboriste et nos preuves aux autorités compétentes. Le collège des alchimistes pourrait nous être d’un grand secours si seulement nous pouvions y trouver quelqu’un nous prêtant une oreille attentive. Pour le moment, nous rejoignons un passeur qui va nous faire emprunter la « Langue du Dragon », un sentier creusé par les nains mais secret, et difficile d’accès. Il s’en est fallu de peu que notre périple ne s’achève ironiquement aux portes de la ville. Des Skavens connaissent également ce passage et nous sont tombés dessus. Nous les avons défaits grâce à la vaillance et la bravoure de mes compagnons et de notre guide et, bien que malades et blessés, c’est sous un déguisement de teinturier que nous pénétrons enfin dans la cité de Taalabheim. Mais que nous réserve l’avenir ? J’ai peur de la réponse…

lundi 5 janvier 2009

Le port et la peste : la vision de Ranulf

Ces maudits Skavens travaillent-ils pour leur propre compte en répandant cette maladie ? Espèrent-ils qu’elle se propagera au Talbastion affaiblissant suffisamment ses défenseurs pour qu’ils s’en emparent sans coup férir. Il faudrait tout de même qu’une horde considérable de ces créatures campe dans les parages ou soit tapie dans les tunnels sous la montagne, ne serait-ce que pour emporter le butin. Nous avons bien occis trois de ces monstres mais nous sommes bien loin du compte nécessaire pour livrer la région au pillage. Et puis cela ne tient pas. Si ces fouineurs connaissent les tunnels, ils peuvent contaminer le Talbastion. Or seule Talaagad paraît touchée…

Non je soupçonne autre chose.

Reprenons les événements dans l’ordre.
Une foule de réfugiés se masse à Talaagad. Les rixes sont monnaie courante, le désordre règne et les gens de Talabheim cherchent se débarrasser des gêneurs en les envoyant reconstruire des villages dévastés. Des villages, il n’y en a pas des milliers dans la région. Mais des réfugiés oui.
Survient une épidémie extrêmement violente qui menace d’anéantir Talaagad. Une épidémie qui réglerait d’un coup tous les problèmes de surpopulation sans risque pour les habitants du Talbastion bien à l’abri derrière leurs montagnes.
Or cette épidémie n’a rien de naturel, c’est de poison qu’il s’agit.

Imaginons à présent que l’on ait passé un marché avec les Skavens pour répandre cette pestilence à Talaagad. Qu’un capitaine de la garde ait découvert le forfait ou qu’il en ait été partie prenante. Que révolté par l’ampleur du crime, il agisse en sous-main pour trouver un antidote en adressant un échantillon du poison à un apothicaire. Qu’enfin taraudé par l’abomination à laquelle il a pris part ou ne pouvant supporter davantage d’avoir trahi les commanditaires de cette vilenie, n’ayant quoi qu’il en soit, plus de raisons de s’accrocher à une vie de déshonneur une fois l’antidote trouvé, il préfère se donner la mort…

Les éléments s’emboîtent parfaitement comme dans un rêve monstrueux. Monstrueux car les responsables de cette infamie se trouveraient à Talabheim au cœur du pouvoir.

Dieux, est-ce la fièvre qui me ronge qui me fait délirer ou suis-je touché par la clairvoyance des mourants ? Jamais mes sens ne m’ont semblé aussi aiguisés qu’aujourd’hui, ni ma flèche plus sûre et mon épée plus agile. Les heures qui vont venir seront soit mes dernières soit celles de mon salut mais il y a bien plus que mon destin en jeu désormais.

dimanche 4 janvier 2009

Le port et la peste




Où les aventuriers reviennent dans le port de Talagaad, envahi par les rats géants, et les fanatiques du feu, avec deux malades parmis leurs rangs.





Où ils visitèrent l'hopital de fortune des shalléens.


Où ils explorèrent la maison de Widenhoft l'herboriste, et trouvèrent la lettre du capitaine Nierhaus (qu'ils parviennent à rencontrer).







Où Eladio le poissonnier les aida à passer sur la langue du dragon (non sans faire faire quelques mauvaises rencontres).

samedi 6 décembre 2008

Les docks de Talaagad : la vision de Durcia

Discours de Durcia Ventreuil aux réfugiés de Talagaad, le jour de leur départ.

Chers amis, vous voilà si nombreux rassemblés, venus de partout. Vous avez compris qu'il se passait quelque chose d'important aujourd'hui. Ce jour porte en lui toutes les espérances d’une nouvelle donne, d’un nouveau départ, d’une nouvelle vie. Vous qui avez fui l’Hochland et le Talabecland ravagés par l’infâme chaos, monstre abject qui croît dans un terreau d’ignorance, d’incivilité et d’injustice ; vous qui fîtes face tant que vous le pûtes, je vous le dit : il est fini le temps de la souffrance ! Il est fini le temps de la servitude !

Je vais vous parler avec gravité. Un départ pour une nouvelle vie est un moment clé où se refonde une société et où l'on va décider de l'avenir d'au moins deux générations compte tenu de la lourdeur des défis à relever. Et c'est pourquoi j'ai voulu prendre le temps de vous écouter. J'ai entendu vos appels, vos craintes, vos détresses, vos révoltes, mais aussi vos attentes, vos désirs et vos espérances.

Derrière les murs imprenables du Talbastion, vous crûtes à un avenir meilleur pour vous et vos enfants, et quelle âme sans cœur pourrait vous le reprocher ? Las, les portes en sont restées closes, mais de grâce n’enviez plus l’apparente sécurité du cratère… A ma gauche, Lukas, jeune homme de Talabec, a eu le malheur de perdre ses papiers, et le voici parmi vous. Pourquoi ? Une administration trop tatillonne que vous avez appris à connaitre, j’en suis sûre, le maintient à l’extérieur des murs. A côté de lui, Ranulf, dont la mère est à l’article de la mort, ne peut agir pour la sauver, car les médecins du Talbastion ne franchissent pas les falaises… Assez de drames, assez d’injustice, alors je vous le demande : après tout ce que vous avez vécu, est-ce VRAIMENT à ce type de société que vous aspirez ?

Aujourd'hui, voici venu le jour où vous pouvez tenter de répondre à ces crises qui minent notre société et qui instillent dans ses veines le terrible poison du doute, de la résignation et parfois de la colère, mais aussi comment permettre à votre communauté nouvelle de saisir toutes ses chances, et elles sont nombreuses, de libérer tous ses talents et toutes ses énergies.

Ce jour a vu pousser une branche sur l’arbre de la liberté, elle a pour nom « démocratie », et vous pouvez la saisir et construire votre cité. Ici, la misère dans l’ombre de puissants qui vous rejettent et vous méprisent. Là-bas, une vie simple mais saine et libre, où vous serez seuls à décider de votre destinée, dignes à nouveau aux yeux de tous…

Quel idiot refuserait une telle chance ?

Qui pourrait être assez fou pour lui préférer la misère à Talaagad ?

Je vous remercie.

Les docks de Talaagad : la vision de Lukas

Bonjour Cousin, je t’écris car tu ne devineras jamais ce qui m’est arrivé. Je t’écris alors que je suis juste sous tes pieds. En effet, je suis à Talabheim, en fait plus précisément à Talagad. En effet, on devait arriver à Talabheim car le lanceur de couteau vieillissant s’est mis en tête, sentimentalisme de vieux sûrement, de retrouver sa mère (quelle idée, moi qui veut échapper à la mienne). Je me disais que je pourrai en profiter pour voir toute la petite famille et leur raconter tout ce qui m’est arrivé. Ils verront comme leur petite poussin est devenu un vrai rapace, un guerrier. Mais par malchance, j’ai perdu mes papiers et tu sais comment ils sont stricts ici, surtout avec tous ces gueux puants qui viennent de partout. Je l’ai toujours dit que les étrangers sont dangereux. Ils ont même amené le mal à Talagad. Enfin, bref, à cause de tout ça, autant j’ai pu tuer des gobelins, autant je n’ai pu affronter cette administration qui n’a rien voulu entendre, à tel point qu’ils m’ont ridiculisé devant mes compagnons. Ah je leur garde bien un chien de ma chienne à ces gratte-papiers. Au moins, je ne faisais pas la queue comme ces étrangers ; ils me laissaient passer. Ils avaient peur de ma prestance. Tu devrais me voir, j’ai pris de l’assurance. Je ressemble maintenant vraiment à un guerrier.

Toujours est-il que nous allions devoir attendre quand le hasard nous a fait rencontrer le conseiller Sorland Hohenlohe qui, me voyant, a absolument demandé mes services pour l’aider. J’ai accepté à la seule condition qu’il nous laisse entrer ensuite dans la ville. Comment aurait-il pu refuser un homme de ma valeur ?

Il avait besoin d’hommes forts afin de diriger une troupe de 100 personnes pour les emmener à Brienblart dans les 48 heures. En attendant le départ, je suis allé à la taverne boire tout mon saoul avant cette expédition dont j’aurais pu ne jamais revenir. Et il était hors de question de veiller la mère agonisante du vieux raté. Au moins , mon ivresse m’a évité d’entendre pour la énième fois le discours de la pauvre Durcia qui a encore joué les mère la morale. Et gnagnagna et gnagnagni… je ne saurais te dire ce qu’elle a déclamé mais c’était soporifique et je n’ai pas tout compris. Avec Durcia c’est comme une bonne gueule de bois….

Bref, le cortège est parti avec nous à la tête. Je faisais une telle bonne impression que toutes les filles se battaient pour être à mes côtés. D’ailleurs la fille du bûcheron se rappellera de moi longtemps j’imagine. Je l’ai chevauchée toute la nuit. Je ne te donne pas plus de détails, tu serais jaloux de mes prouesses ….

Enfin, le lendemain, une aventure digne de moi a recommencé. Moi le tueur de gobelin, je devenais le tueur d’ogres. En effet, 3 ogres voulaient nous rançonner. Ranulf voulait donner les bœufs le crétin (comment faire pour pousser les chariots après ?) Durcia proposait qu’on leur abandonne les malades. N’écoutant que mon courage et écœuré par leur lâcheté, je me précipitai vers les ogres, forçant ainsi les autres au combat. J’en ai occis un. Deux ogres m’attaquent, un de chaque côté. Je blesse au bras gauche le petit, me retourne, repousse l’attaque du grand, reviens sur le petit, le blesse au flanc, Il tente de riposter, me lance une attaque, j’esquive, puis lui tranche le bras. Il meurt. Les 2 autres ont pris peur et se sont enfuis. Ils avaient sûrement peur de m’affronter. Ah tu aurais du me voir…

Quelle gloire. Je voyais tous ces gens les yeux pleins d’admiration pour moi. Autant te dire que ce soir et les soirs suivants, je n’ai pas fait que dormir. A l’heure qu’il est , il doit y avoir pleins de futurs petits Lukas. Dommage que la fin de l’expédition ait connu quelques fâcheux incidents. Un loup a attaqué plusieurs personnes dont un chasseur très courageux et très adroit. Si je trouve ce loup, il n’aura pas la même chance avec moi ! Ce ne sera pas la même paire de manche.

En tout cas, on a fini par arriver et les déposer au village. On est repartis par le Nord. Je préférai le sud mais mes compagnons pusillanimes ont préféré la sûreté du Nord à l’aventure du Sud.

Pas de chance pour nous sur le retour. Ranulf et Wulf sont tombés malades. Il ne leur reste plus que 3 jours à vivre. Comme quoi la nature fait bien les choses. Elle choisit ceux qui sont moins utiles, les plus faibles et épargne les plus forts. Elle sélectionne ceux qui doivent vivre ou mourir et un homme comme moi ne peut que survivre. On s’est mis un peu à l’écart quand même. Et c’est là que Durcia a vu un truc très bizarre, une silhouette courbée qui se dirigeait vers le Talbastion, alors qu’il n’y a pas de route dans cette direction. Ne prenant que mon courage à deux mains, je vais voir s’il y a un passage. Et que trouvé-je ? de la poudre versée dans l’eau ? cela expliquerait la maladie de Talagad. On va vite rentrer pour les prévenir et sauver la ville. Nous serons alors encore reconnus comme des héros…

Les docks de Talaagad : la vision de Logaz Din

Moi Logaz Din, nain et porterunes,
après tant d'années à voyager seul d'une montagne à l'autre, me voici affublé de compagnons de voyages ...
j'ai décidé d'abandonner mon rôle de courrier pour courir l'empire et peut-être, qui sait, découvrirais-je ce que sont devenus mes parents. Mais je ne me fais pas d'illusions, je compte surtout découvrir autre chose que la gentillesse polie de mes compatriotes mais si froide...

Je ne recherche pas habituellement la compagnie, mais si je veux sillonner l'Empire
il est plus sur d'être plusieurs. Et là, j'avoue que je suis tombé sur une petite troupe hétéroclite, pas tant sur les différentes races il n'y a que trois humains et une halfling mais sur leur caractère !!! c'est assez drôle et moi qui suis coutumier de la solitude je me marre de leurs manies et manières.
je crois que je vais aimer voyager avec eux.
Nous sommes presque de retour à Talhabheim ou plutôt à son affreuse ville portuaire Talaagad qui pue, pourrie sur place et s'englue, encombrée de tous ces réfugiés entassés, lassés par la misère et en proie à une nouvelle épidémie.
Talhabheim, nous avons l'opportunité de pénétrer dans cette ville forteresse enfin normalement!
Nous avions pour mission d'accompagner un groupe d'humain dans le village déserté de Breitblatt qui se trouve au sud du "cratère". C'est fait. Mais nous avons eu chaud aux fesses et quelques évènements étranges ne cessent de me revenir en tête.
mais pour l'heure, nous sommes sur les traces de "rongeurs" de taille humaine!!! qui auraient déversé dans le fleuve une poudre blanche dont j'ai une petite quantité bien emballée dans mes fontes ... encore un mystère!
Je ne suis pas vraiment sujet à la peur mais j'éprouve quand même une gène et je souhaite arriver rapidement en lieux sur.
il est temps de voir le prêtre de la déesse aussi car deux de mes compagnons toussent comme les réfugiés que nous avons laissés mourants au village de Breitblatt.

jeudi 4 décembre 2008

Les docks de Talaagad : la vision de Ranulf

Mère est vivante !
Mais pour combien de temps encore ?..
Lorsque la nouvelle inespérée me parvint, mes compagnons et moi partîmes promptement vers Talabheim. Hélas, je la trouvais gisante dans un taudis, atteinte par une vilaine blessure reçue au cours d’une rixe et au bord du trépas.
C’est qu’à Talaagad s’est concentrée toute la masse des réfugiés chassés des provinces ravagées et la misère y est grande. Les gens s’entretuent pour un quignon de pain.
Nous avons tout tenté pour pénétrer dans le Talbastion et l’y faire soigner mais nos efforts ont été vains. « Nous » car je dois dire que depuis le début de cette aventure mes compagnons m’ont surpris par leur prévenance comme Durcia qui a mitonné un succulent repas pour ma mère malade ou même Lukas qui n’a pas épargné ses efforts pour nous faire rentrer. Même le Nain forgeron que nous avons rencontré était prêt à dévoiler les secrets de sa race pour emprunter les souterrains qui passent sous la montagne. Il l’eut fait s’il les avait connus !
Le Talbastion nous étant fermé nous avons conclu un pacte avec un magistrat local. Escorter des réfugiés vers Brietblatt, un village en reconstruction contre une récompense et des soins pour ma mère. Cette mission lui sauvera peut-être la vie mais en retour elle causera certainement ma mort.
Car pendant la route la maladie qui couvait à Talaagad s’est déclarée dans notre troupe. Les réfugiés qui en ressentaient les premiers symptômes rendaient l’âme au bout de trois jours. Nous sommes arrivés à bon port non sans péripéties. En chemin nous avons affronté trois ogres stupides qui refusèrent mon marché, mal leur en pris, Lukas en a découpé un en rondelles que ses deux compères se sont empressés d’avaler !
Plus loin nous avons subit une étrange attaque. Un loup a dévoré la famille d’un chasseur pendant la nuit sans que personne ne s’en rende compte. Le « loup » s’est enfui en volant l’arc du chasseur et en abandonnant un médaillon. Etrange loup en effet… Pressés d’arriver nous ne nous somme pas lancés à sa poursuite, voilà un bien sombre mystère que je n’éclaircirai pas.
C’est au retour que le mal m’a frappé ainsi que Wulf. Aujourd’hui nous toussons et savons le peu de temps qu’il nous reste. Mais nous savons aussi qui répand ce mal. Nous les avons surprises ces créatures mi-hommes mi-rats à répandre leur poison dans la rivière. Le temps nous est compté. Puissions-nous alerter à temps les autorités et trouver un remède à ce mal. Puisse-je au moins revoir ma mère une dernière fois…

jeudi 6 novembre 2008

Les docks de Talaagad : la vision de Wulf

Il se peut que mon écriture souffre du tremblement de mes mains. Je suis gagné par la maladie et la fièvre m’empêche de garder l’esprit clair. Je ne suis pas le seul, Ranulf est atteint des mêmes symptômes que moi et au vu des effets de la maladie sur les paysans, je pense qu’il ne nous reste plus très longtemps à vivre. Il nous faut rallier Talabheim au plus vite pour nous faire soigner sans quoi Morr nous acceuillera en son royaume plus vite que prévu !
Nos doutes ne le sont plus, et les hypothèses d’empoisonnement se transforment en certitudes. Même l’identité des empoisonneurs se précise. Cette démarche chaloupée, cette agilité au milieu des rochers et le modus operandi surtout : les Skavens sont de sortie et ont décidé de s’attaquer au joyau du Talabecland !

Que pouvons-nous faire ? Nous pauvres hères qui n’avons pas même l’autorisation de rentrer en ville. La guerre et le chaos ont apposé leur marque en y envoyant des milliers de réfugiés sans sous ni espoir. Les autorités sont pragmatiques, comme elles le sont partout me direz-vous, et parent au plus pressé. Mais elles savent qu’une maladie couve et ne font rien d’autre pour l’arrêter que d’envoyer les malades le plus loin possible des zones peuplées pour endiguer l’épidémie.
Que font les prêtresses de Shallya ?!

Venus en tant que sauveurs auprès de la mère de Ranulf, nous sommes maintenant les victimes de cette étrange maladie. Nous ne savons pas comment elle se transmet et pour cela, nous essayons d’avoir le moins de rapports avec nos camarades, mais qui sait s’ils ne seront pas les prochains sur la liste ? Les forces du chaos savent frapper de manière traitresse et s’insinuer là où nous sommes les plus vulnérables.

Père, Mère, je vous embrasse et aurait espéré vous revoir une dernière fois. Embrassez mes frères et sœurs pour moi. Priez pour mon salut, je n’ai que seize ans, je ne veux pas mourir…